Les Maisons

 


Maison des Frères


Elle se trouve en haut de la rue de l'église, faisant coin avec la place de la Victoire (Monument aux Morts). Cette maison, après avoir logé maintes familles bourgeoises, fut léguée en1877 pour y installer l'école chrétienne des garçons. Désaffectée en 1903, elle fut occupée par l'ex-instituteur libre jusqu'en 1924, puis mise à la disposition des vieillards nécessiteux. Récemment réhabilitée, c'est aujourd'hui le presbytère.

Maison curiale


Jouxtant l'église, en haut de la rue de l'Eglise, la maison curiale date probablement, comme la majorité des bâtiments de cette rue, du XVIe siècle. Ce fut bien évidemment le presbytère, mais au cours de l'histoire, elle reçut d'autres affectations. Au XVIIIe siècle, après la démission du prêtre constitutionnel Chaussat en 1795, elle abrita la salle des séances du Conseil Politique et le 24 Prairial an III, elle fut affectée aux écoles et au logement des instituteurs. La paix religieuse revenue, cette maison sera restituée au clergé. C'est aujourd'hui une propriété privée magnifiquement restaurée par ses nouveaux propriétaires.

Maison du Lieutenant de Juge


Descendant la rue de l'église, on arrive à la place D.Espa, qui, avant la transformation de Verfeil au 19e siècle, a été avec son marché couvert, pendant plus de 500 ans, le centre commercial de la cité. Au coin droit de la rue Castel Pagés se dresse la vieille demeure où l'archevêque logeait ses lieutenants de juge. C'est une maison à colombages défigurée par son enduit de ciment. Le lieutenant de juge était le fonctionnaire auquel l'archevêque déléguait ses droits de haute et basse justice. Parmi les plus célèbres, on peut citer Arnaud Bodet qui conduisait les protestants ou  son fils, Jehan, qui rédigea le procès verbal de la conférence de Verfeil.
Cette demeure fut acquise au début du 18e siècle par Jean de Combes de Monmedan qui installa peu à peu toute sa famille dans notre cité. Ses descendants furent souvent consuls de Verfeil.

Maison Dubarry


Sortant du village par la porte Toulousaine, immédiatement à droite se trouve un immeuble où un restaurant est installé aujourd'hui. C'était au 18e siècle la résidence de la famille Combes Dubarry ; c'est la que les sœurs de la Croix ont installé un pensionnat et école privés pour filles. Après la loi de 1904, cette école fut fermée et l'immeuble placé sous séquestre. Il s'ensuivit un confit juridique qui dura jusqu'en 1923 où le bon droit de la congrégation religieuse fut reconnu. Entretemps, un hôpital militaire fut installé dans ces locaux en 1917.
A la fin de cette procédure perdue par l'Administration des Domaines, l'immeuble fut vendu et transformé en hôtel-restaurant

Le Four Banal


Sous l'ancien régime, il alimentait en pain la population qui était obligée de s'y servir et rapportait des bénéfices au seigneur.
Il se situait à gauche du pied de l'escalier qui relie la place du Général de Gaulle à la rue Vauraise Il comportait deux fours à cuire le pain. Il fut vendu comme bien national à un boulanger toulousain qui habitait Verfeil ; celui ci le revendit à Jean Guiraud, géomètre, en l'an IV. En 1886, un certain Jean Jalama, forgeron, achète ce bâtiment où une forge semble avoir été installée. Après avoir longtemps servi de forge, il abrite actuellement deux commerces.