Les portes

 


Enceinte de solides remparts, la vieille cité verfeilloise s'ouvrait par 4 issues dont 2 étaient fortifiées : la porte Tholozenque et la porte Vaureze qui ont survécu jusqu'à nos jours. Une troisième porte, dite porte du Loup s'ouvre entre le château et l'église.

La porte Vaureze (ou Vauraise)


Orientée vers Le Ramel et Lavaur, flanquée de deux poivrières encadrant un fronton renaissance, elle fut rehaussée en 1593, date à laquelle on construisit une salle au dessus du passage. Cette salle servit de lieu de réunion au Conseil Politique vers le milieu du 15e siècle. Elle comportait un pont-levis.
Elle est classée Monument Historique depuis 1961.C'est une propriété privée, restaurée avec amour par ses actuels propriètaires.

La porte Tholozenque (ou Toulousaine) 


Tournée vers Toulouse, elle était, à l'origine, semblable à la porte Vauraise. Nous en avons la preuve dans une délibération de l'assemblée consulaire du 18 mars 1736 qui " baille au dit Joseph Subsol, le dessus de la porte Toulousaine à la charge par lui d'y faire les réparations nécessaires et de l'entretenir et mettre en place la porte à l'entrée de la ville pour qu'elle puisse se fermer et s'ouvrir ". Auparavant, elle avait eu à souffrir des représailles du maréchal de Joyeuse et fut restaurée en 1591. Elle comportait également un pont-levis comme le démontre un document de 1592 qui parle " du contrepoids du pont-levis qui a été brisé par le vent d'autan " et de 1593 où on " renouvelle le croc de fer servant à relever la porte ".

L'état actuel résulte des transformations de la cité entreprises par le maire J.B. Espa  au début du 19e siècle. C'est lui qui a fait placer, en 1830,  l'inscription " Liberté Ordre Public " correspondant à ce " juste milieu " cher aux politiques d'alors. Elle remplace les armoiries de la ville commandées en 1593 au sculpteur toulousain Jan Alaman et martelées lors de la Révolution.

Prés de cette porte, il existait une tour aujourd'hui disparue, dite Tour de Gauré (ou de Castel-Pagés) ; les archives indiquent que " le 5 mai 1591 les consuls projettent d'achever la tour commencée ...et qu'on se hâtera d'y disposer les canonnières nécessaires jusqu'à hauteur de dix pans ".

La porte du Loup


  Certains archevêques de Toulouse eurent à cour d'embellir l'église de leur fief. C 'est le cas d'un prince du sang, Jean d'Orléans, cardinal de Longueville, qui unit l'église et le château de Verfeil, par un arc rappelant celui qui s'appuie d'un coté sur le mur de la cathédrale St Etienne et de l'autre sur les bâtiments de sa demeure archiépiscopale devenue la Préfecture de la Haute Garonne.